C’est la crise!

La crise  qui traverse aujourd’hui l’Union Européenne est l’occasion de bien comprendre que le projet inepte, gaspillant l’énorme somme de 67 millions d’euros (2009…) pour construire une voie de transit qui défigure l’ensemble de notre ville, est impraticable et ne correspond plus ni à l’attente des Grassois ni aux possibilités financières des collectivités locales.

Ce projet n’est nullement abandonné, mais l’actuelle « majorité municipale » et ses alliés sur ce point se sont affaiblis.

Le sursis résultant de la situation actuelle doit être, ainsi que nous l’avons demandé, mis à profit pour réfléchir sérieusement aux solutions alternatives qui désengorgeraient le centre ville et les quartiers de Grasse et résoudraient les problèmes des communes traversées par la RD 2562.

Il convient :

1– De lancer la construction de l’échangeur de la Paoute. Ce projet, déjà très ancien, beaucoup moins coûteux (14 millions d’euros), soumis à l’enquête de concertation, dégagerait en partie le carrefour des Quatre-Chemins sans causer de nuisances si on adopte un tracé approprié.

2– De mettre à profit l’achèvement en cours de la pénétrante de la Siagne au carrefour de Pégomas, où va venir buter la masse des véhicules de cette nouvelle voie, pour lancer et réaliser dès que possible une simple bretelle entre la 2562 (route de Draguignan) et Pégomas, en traversant des zones inoccupées… pour le moment du moins.

3– De développer toute la gamme des moyens de transport en commun (bus, navettes, covoiturage…) afin d’échapper partiellement aux contraintes de la voiture individuelle, source de nuisances diverses : pollution atmosphérique et sonores, roulant le plus souvent vide de passagers.

Dans le contexte actuel d’austérité, ces solutions réalistes représentent le seul moyen d’éviter les atteintes à l’environnement de notre ville, et de mettre fin aux encombrements qui paralysent la circulation entre Peymeinade et Sainte-Anne.

Le Président de l’Association de défense Saint-Antoine ― Saint-Jacques

Max Andréoli

Le Président de l’Association de défense des riverains du quartier de Château-Folie 

Claude Rossignoli

Nous avons déjà publié ce texte sur notre blog « Oui au contournement ». Brièvement révisé, il est plus que jamais d’actualité, au moment ou de sévères restrictions des transferts de l’État vont frapper lourdement les collectivités locales. À Grasse, le planning du PRU (Projet de Renouvellement Urbain) se trouve décalé de deux à cinq ans selon les projets !

C’est pourquoi il est indispensable

 1-d’inscrire et de financer d’abord la bretelle de l’échangeur de la Paoute ;

 2-de mettre immédiatement à l’étude le contournement Ouest de notre ville par un raccordement à la pénétrante de la Siagne. Ces exigences de simple bon sens, que nous défendons depuis longtemps, trouvent un appui de plus en plus large dans la population et chez les élus de l’Ouest, comme le montre cet article paru dans « Nice-Matin » du samedi 6 octobre.

                         Extrait de l’article de « Nice-Matin »              

                                       Le Scot et les routes sur le tapis

Revenant sur le report du vote du document d’orientations d’objectifs du Scot’Ouest, Maxime Coullet a soulevé la question des voies de communication, notamment celles qui pourraient désenclaver l’ouest de Grasse, saturé aux heures de pointe. Françoise Brousteau affirme avoir « systématiquement remis le problème sur le tapis sans jamais avoir été entendue ». Un propos confirmé par Patrick Mayolini, 1er adjoint de Cabris et François Delétang, adjoint de Peymeinade. Alors que Jean-Pierre Goletto, 1er adjoint de Saint-Cézaire, a fait remarquer qu’à chaque DOO, les routes étaient toujours évoquées sans aucune prise en compte concrète. Enfin, Jean Cantoni, conseiller municipal du Tignet proposait l’idée de relancer l’ouverture d’un lycée commun aux cantons de Fayence et Saint-Vallier. Ce qui, outre le soulagement des lycées grassois, pourrait constituer une réponse aux embouteillages quotidiens.

J.O.